Le retour du pelleteux de nuages
Après Dans les bois éternels, que je me suis reproché d'avoir lu, comme les précédents, bien trop vite, il a fallu attendre, puis oublier l'attente, voire même oublier l'idée d'un possible suivant. On ne sait jamais.
Alors quand Un lieu incertain est sorti, je me suis promis de m'appliquer. Sauf que je n'ai pas pu m'empêcher d'en parler hier soir, vite fait, en 2 lignes, juste pour vous avertir que j'entamais la lecture. Comme pour concrétiser la fin de l'attente. Dommage.
Alors je recommence, et cette fois je pèse mes mots : c'est un bonheur de retrouver Adamsberg, le pelleteux de nuages, son univers sombre, c'est bon ces personnages qui ont l'épaisseur de vraies gens, ce noir, cette imparfaite et hésitante humanité, cette angoisse latente, ça rassure. Et puis aussi, sur la forme, l'amour des mots, de la culture, qu'elle soit érudite ou populaire, l'observation du vivant. J'aime tellement cette écriture. Alors je fais des pauses, pour faire durer le plaisir (sauf que là, je tiens plus !)
Et sinon, mais c'est une parenthèse : ça y est, je suis officiellement intermittente du spectacle. Balancé en 2 lignes aussi, mais cette fois je n'y reviendrai pas : du Fred Vargas, c'est quand même plus intéressant que ma correspondance avec les Assédics !