Famiglia
Sans le faire exprès, tous les films que j'ai vus ou revus dernièrement racontent l'histoire d'une famille pas vraiment ordinaire.
Ca m'a fait réaliser qu'on était une famille nous aussi...
Il y a nous 2, Violette, Tryphon, et depuis quelques temps il y a aussi Beetlejuice, la très grosse araignée qui squatte chez nous et qui est -finalement- très attachante (parce que ce qui dit famille, dit liens de parenté et solidarité, mais aussi domicile commun : Beetlejuice partage notre domicile, alors on peut dire qu'elle fait partie de la famille).
Ceci dit, Tryphon semble s'intéresser à Beetlejuice avec un peu trop d'insistance, il est possible que ça finisse mal cette histoire...
Bref, ça fait drôle de se définir comme ça. On n'a pas encore reçu notre livret de famille, mais ça devrait arriver.
On a aussi notre propre branche sur l'arbre généalogique : c'est pas rien une branche ! Et puis un jour on sera même à l'origine d'un arbre entier, d'une famille au sens beaucoup plus large... Ca donne le vertige !
Bon, rassurez vous, je vais me calmer avec mes élans poético-bucoliques ; je crois que je suis juste en "descente" d'hormones... Complètement émue-bouleversée-chamboulée par tout ce qui touche à ce concept de famille, je repense tout le temps à la naissance de Violette, à ce jour où l'on est passé de 2 et demi à 3, à ce truc dingue qui nous relie désormais, pour le super bien, le meilleur et aussi pour le pire.
On pourrait appeler ça le syndrome Ricoré-Adams-Tenenbaum-Hoover : Ricoré parce que youhou on s'aime d'amour, Adams pour l'araignée, Tenenbaum et Hoover parce qu'on est loin d'être parfaits et qu'il faut faire avec les cadavres dans les placards (ou dans le coffre, notamment chez les Hoover).
Mais on y arrivera sûrement. J'en suis convaincue.
Bon week end, en famille ou pas !
Edit de lundi 13, au matin : RIP Beetlejuice...Tryphon m'a réveillée à l'aube pour me montrer sa triste prise. Il était tout fier, et moi toute triste...